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Au cœur des préoccupations et des priorités des autorités publiques, la formation continue prend source dans des pratiques anciennes (compagnonnage, apprentissage…). Régulièrement réformée depuis les années 1970, elle est aujourd’hui un droit individuel à part entière, encadré par la loi en France. À l’adresse des adultes ou des personnes déjà intégrées dans le monde professionnel, elle peut prendre diverses formes et modalités. Le point sur ce type de formation professionnelle en France.

Les objectifs de la formation professionnelle en continu

La législation française consacre le droit à la formation tout au long de la vie à chacun de ses citoyens (Code du travail, Article 6111-1), même ceux qui sont déjà définitivement entrés dans le monde du travail. Son principal objectif est de favoriser le développement des compétences des apprenants. Cela va permettre d’assurer un maintien dans l’emploi, mais aussi d’ouvrir à de plus vastes opportunités de travail. Pour les adultes à la recherche d’emploi, les personnes en fin de cycle d’études ou encore les personnes ayant interrompu leur parcours professionnel pour d’autres raisons, la formation continue favorise leur insertion ou réinsertion dans le monde professionnel. 

La formation continue : les différentes formes

La formation professionnelle en continu consiste en un bon nombre d’actions qui peuvent faire progresser professionnellement et personnellement. Elle peut viser l’adaptation de la personne formée à ses nouvelles conditions, sa conversion, une qualification plus élevée, etc.  La formation professionnelle continue consiste de ce fait en plusieurs formes : formation de pré-qualification, de qualification ou de perfectionnement, bilans de compétences, validation des acquis, ainsi de suite.

Les modalités de la formation continue en France

Si l’accès à la formation professionnelle a longtemps été uniquement associé au statut professionnel (salarié du secteur public ou privé, travailleurs indépendants, sans emploi, etc), aujourd’hui, il est maintenant lié à la personne même de l’apprenant. Il est aujourd’hui facilité, principalement par la mise en place d’un droit universel : le compte personnel de formation (CPF), ainsi que d’autres dispositifs comme le congé individuel de formation. Ceux-ci sont instaurés dès l’entrée de la personne dans la vie active. 

Notamment grâce au CPF, mobilisé par l’intervention d’organismes de financement public qu’on appelle « opérateurs de compétences », les personnes qui veulent se former n’ont qu’à en faire la demande auprès d’un organisme spécialisé comme l’Aforp, lequel se charge de l’accompagnement du bénéficiaire et des différentes démarches administratives, avant de proposer un cursus ou un plan de formation adapté au demandeur.

 

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